Accordez-moi, Seigneur, ce vin qui est aussi nécessaire que votre précieux sang. Ce vin, sans quoi, tout ici bas est laid et maussade, ce vin qui rend la vie acceptable, et tolérables les foutus contemporains que vous m'avez données.
Léon Bloy

Ce blog se base sur les travaux de Joseph Bollery et du cher Emile Van Balberghe (+2024). Ce dernier laissera un grand manque parmi les bloyens, lui qui travailla sur Bloy jusqu’à sa mort.

L'édition Tresse et Stock du Désespéré

Cet article reprend les grandes lignes de la note de Bollery sur le sujet:



Source : BnF via Gallica


D'après Bollery, cette édition a toujours été désavouée par Léon Bloy. On trouve néanmoins un exemplaire dédicacé à Henri Cayssac (vente Sotheby's, 12 février 2002). 

Stock proposa à Bloy d'éditer le livre et envoyait le texte à son imprimeur, Durantière, à Dijon, sans toujours le lire, jusqu'à ce que celui-ci lui signale un passage violent contre Francis Magnard (Magnus Conrart). Refusant de supprimer ce passage, il trouva un autre éditeur, Soirat, et un imprimeur, Blanpain, qui refusa de voir son nom apparaître, d'où l'inscription impr. Léon Bloy. Il y modifia néanmoins le texte.

Le livre n'ayant pas donné lieu à des poursuites, Stock fit modifier le texte, imprimer les couvertures et mit en vente l'ouvrage en 1893.

Cinq exemplaires ont conservé le texte originel. Ils appartenaient, en 1935, à la famille Bloy, à P-V Stock, à Lucien Descaves, à P.V. Fils au Caire et un inconnu qui acquit ce dernier exemplaire le 20 avril 1931 en vente à Lyon.

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