Accordez-moi, Seigneur, ce vin qui est aussi nécessaire que votre précieux sang. Ce vin, sans quoi, tout ici bas est laid et maussade, ce vin qui rend la vie acceptable, et tolérables les foutus contemporains que vous m'avez données.
Léon Bloy

Ce blog se base sur les travaux de Joseph Bollery et du cher Emile Van Balberghe (+2024). Ce dernier laissera un grand manque parmi les bloyens, lui qui travailla sur Bloy jusqu’à sa mort.

Parution de « La Dédicacite ». Inventaire provisoire des envois et dédicaces de Léon Bloy

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution de ce livre : 

Émile Van Balberghe, « La Dédicacite ». Inventaire provisoire des envois et dédicaces de Léon Bloy. Préface de Michel Brix. Mons, Université de Mons, Service de Communication écrite, « Travaux et documents », n° 4, 2014, 29,2 × 20,6 cm, 215 p., ill., broché. ISBN 978-2-87325-085-0
22 €+port


« Émile Van Balberghe nous offre ici l’inventaire le plus complet possible, à la date d’aujourd’hui, de la “dédicacite” bloyenne. Il a inclus dans ses relevés aussi bien les dédicaces imprimées que les dédicaces manuscrites, et n’a pas oublié non plus les commentaires autographes portés par l’auteur sur les photographies le représentant. En outre, il rétablit les passages qui avaient été précédemment mal transcrits (notamment dans les catalogues de vente, qui fourmillent d’erreurs de lecture) et signale toutes les précisions que l’écrivain a apportées, dans son Journal, sur chaque dédicace (date de l’envoi de l’exemplaire, copie du texte [avec variantes éventuelles], accusé de réception de l’exemplaire…). Ce repérage révèle parfois des prolongements cocasses ; ainsi, rendant compte du don à l’abbé Louis Bobard d’un exemplaire des Dernières Colonnes de l’Église ainsi orné : “De la brebis galeuse au bon pasteur“, le Journal signale : “Il [Bobard] m’a dit : Je proteste contre la brebis galeuse. Mais il n’a pas protesté contre le bon pasteur.” Léon Bloy, qui se disait le « tombeau » des éditeurs (commerciaux), donne bien du travail, après sa pro­pre mort, aux éditeurs (scientifiques). Ce travail est accompli ici avec toute la précision qu’on peut souhaiter. Émile Van Balberghe est un massorète, se serait émerveillé Claude Pichois, s’il avait pu voir les pages qui suivent. Claude Pichois aimait aussi à évoquer l’“acribie” que l’on attend de tout philologue. Il aurait ainsi salué l’acribie – qualité englobant la méticulosité, la rigueur et le scrupule – dont fait preuve Émile Van Balberghe, qui sait mieux que personne qu’en histoire littéraire aucun détail n’est négligeable et que tout doit toujours être vérifié, tant est grande la propension des éditeurs et des critiques à se tromper. On a sans doute, avec Bloy, un panorama complet des virtualités qu’offre la pratique des dédicaces. Si celle-ci est un jour reconnue comme un genre littéraire à part entière, on le devra beaucoup à Léon Bloy, et un peu également à Émile Van Balberghe. » (Michel Brix.)

Pour le commander : 
Benoît Galland - Librairie Trois Plumes : benoit@troisplumes.fr (diffusion pour la France. Vous serez éventuellement redirigé pour l'étranger, notamment la Belgique)

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